CH3 - La Montagne du Faucon

Albus, à la vue des troupes de renforts des loups, pensa que la meilleur facon de stopper des géants était encore de les enfermer et rien ne pouvait mieux le faire pensa t'il qu'une prison de flamme.

Ces maudits mages...

Depuis sa coline, la Dame en noir observait, et ce qu'elle voyait lui déplaisait prodigieusement. Elle n'avait pas pensé que ces maudits mages puissent lancer de tels enchantements... non, ils ne les appelaient pas comme ça.... comment, déjà ?

-Oh ! Peu importe...

La voix coassante de la Dame en noir retentit comme le tonnerre... elle était agacée ! Son pouvoir mettait trop de temps à revenir et elle ne s'était pas attendu à tout cela... elle allait devoir s'épuiser encore une fois, et c'était bien trop tôt....

-Qu'on m'apporte le Cristal..

Un petit fomori âgé et déformé s'approcha en boitillant, il tenait de ses deux main un impressionnant cristal de Quartz long et épais, intact.

-Majesté, il est encore trop tôt ! Vous n'avez pas encore récupéré...

-SILENCE, MISERABLE !

Une main délicate sortit de l'imposante cape noire à capuche et s'approcha du rebord du petit promontoire à partir duquel elle regardait la bataille. Et elle brandit le cristal dans la direction du Géant magique.

Bientôt, une douce mélopée s'envola dans les airs, une faible lueur naquit au sein du Cristal et il se nimba bientôt d'une douce chaleur et la lumière se fit un peu plus forte.
Dans toute la vallée, l'air se chargea d'inquiétude et de lourdeur... les mages et faes ne purent manquer ce changement dans l'atmosphère du champ de bataille.

Alors, une voix s'envola dans les airs, tellement parfaite et pure que tous marquèrent un temps d'hésitation... c'était si beau !

-Ô beau guerrier, toi qui n'est qu'un outil
Ecoute ma supplique et souviens toi
On se moque de ton devenir, mais pas moi
Moi je t'attends depuis toujours, et t'offre ma vie

Mon Amour est tiens, ô grand guerrier
Puisse-tu défendre Celle qui en ce lieu te fait serment
Celle qui ici, t'appelle à l'aide contre un ennemi puissant.
Viens à moi, mon amour, rejoins ton adorée !

Conall ralentit et, d'un coup, obliqua, marchant un peu pataud, vers la voix si douce qui emplissait son esprit, des mots si tendres, si merveilleux...

Profitant de l'aubaine, le gros de la troupe ennemie redoubla pour progresser, ils étaient encore assez loin, mais quand ils seraient là, les Magi et leurs alliés n'auraient sans doute que peu d'espoirs de l'emporter.

Morrigan jeta un oeil vers les renforts ennemis, jurant à l'envi. leavnt haut son épée, elle sonna la charge de sa troupe sur les ennemis déjà présents. il valait mieux en amssacrer le plus possible avant l'arrivée des autres.

Chargeant sur son destrier, elle abattait sans relâche son épée, tranchant et taillant l'ennemi.

En entendant la voix, la fée s'arrêta et chercha du regard. Voyant la silhouette en noir, elle n'en crut pas ses yeux.

- TOI!? hurla-t-elle et elle fit faire demi-tour à sa monture, renversant tout sur son passage et ignorante de ce qu'il se passait.

Hilda n'eut pas le temps de se concentrer sur les flammes qu'Albus , d'une façon fort louable et efficace, s'en occupa à sa façon. il n'en restait pas moins que ces choses, ces formori, posaient un grave problème en foule.
Déguerpissez de ces terres, monstres ! Laissez ces innocents en paix! hurla-t-elle, en commençant à incanter. au dessus d'une des créatures, un nuage de fumée apparut, puis une coulée d'un liquide transparent, hautement fumant, s'évaporant par volutes blanchâtres dans l'atmosphère,, vint couler sur sa malheureuse victime, le brulant de son froid extrême, glaçant le sol sous lui.
Si elle devait faire cela formori par formori, alors par Bonisagus elle y passerait la nuit !

La situation était tendue, réellement. Les plus observateurs n'étaient plus les seuls à s'en rendre compte, maintenant.

Les éclairs pleuvaient en tout sens, couvrant à peine la chanson qu'entonnait la Dame en noir depuis son promontoire. Angus semblait avoir dégagé le terrain pour que Morrigan, furieuse, puisse progresser.

De leur côté, Albus, Hilda, Diane et Eleazar formaient ce qui se trouvait être la dernière ligne des mages. Leurs sorts, puissants, ne parvenait clairement qu'à retarder l'inévitable, le moment où ils allaient être submergés.

Liam, lui, se battait comme un beau diable, terrassant les fomoris à tour de bras, et ce même s'il semblait en revenir deux à chaque fois qu'il en tuait un.

Les géants progressaient à leur allure toute personnelle, mais à quoi bon se presser quand rien ne pourra, de toutes les façons vous arrêter !

Au loin, une corne retentit

Les fomoris semblèrent hésiter pour la troisième fois du combat. Mais l'hésitation ne dura pas... pas assez pour que cela joue en leur faveur. Et ils reprirent leur combat.

Mais bientôt, dans toute la vallée, des flèches vinrent frapper des créatures avec une précision mortelle. Ce n'était clairement pas assez, cela dit.

Une nouvelle fois la corne retentit, mais cette fois, la progression des fomoris s'interrompit. Les géants firent demi-tour, de même que le gros des forces principales ennemies, offrant une forme de répis aux mage. Ils n'avaient plus la pression des renforts arrivant..


Morrigan donna tout ce qu'elle pouvait tirer de sa monture pour atteindre la colline surplombant la vallée où la dame en noire était là, continuant à chanter.
Le temps que la Fae soit à portée, la Dame lança quelques dernières notes et un étrange effet d'aspiration survint et le Géant artificiel rapetissa d'un coup, et une représentation de lui fut intégré dans le cristal tandis que le corps tombait, sans vie, à ses pieds, privé de son âme.

La Dame se tourna alors vers Morrigan, sublime dans son attitude.

-Toi... ici... aux côtés de l'ennemi ? Je ne l'aurais jamais cru possible...

Sa voix coassante, cassée, était presque douloureuse à entendre. Si elle ne venait pas de priver un mortel de son âme et qu'elle n'était pas à la tête de cette force effroyable de fomoris, on aurait presque pu avoir de la pitié pour elle.

Morrigan arriva sur la colline, ses yeux d'un bleu glacial fixés sur la femme en noir, avisant rapidement la troupe de Fomori qui la protégeait. La femme parla et Morrigan cabra son cheval. Le hennissement de la monture féerique retentit dans les environs.

Elle sauta à terre, raffermit sa prise sur son épée et avança

Langue féerique:

la Dame en noir coassa un rire effrayant.

langue féérique:

Elle pointa un doigt dans sa direction quand un genre d'éclair attira le regard de la Dame et de Morrigan.
Quelque chose se tenait là, en retrait, un homme svelte brandissant une impressionnante dague effilée, comme figé et dans l'incompréhention la plus totale.

Il avait l'air surpris de ce qu'il venait de se passer, et la Dame aussi.

Langue féérique:

Petit rire tout aussi effrayant.

Langue féérique:

Une nouvelle musique s'éleva dans les airs et la Dame descendit de son promontoire pour aller dans la direction de Morrigan qui, d'un coup, ne put plus bouger, contrainte de voir l'être encapuchonné, terrible, s'approcher d'elle.
Une main sortit de sous la cape et vint se poser sur son épaule.

Langue féérique:

Et les deux disparurent dans un violent coup de tonnerre.

Albus voyant du coin de l'œil la dame en noir et Morrigan disparaitre se dit qu'il ne pouvais faire durer cette bataille plus longtemps en effet la situation ne tournait clairement pas à leur avantage mais avec la disparition de la fée il se doutait que ca n'irait pas en s'améliorant.

Quitte à mourir autant que cela soit en héros.

Albus décida donc de s'avancer afin d'avoir tous ces camarades derrière lui et se prépara a incanter.

Et si le sort échoua, le plan non...

Les derniers fomoris se jetèrent sur lui pour lui faire la peau... et en un éclair, la température monta, infernale, pendant qu'un pas tout autour de lui, d'impressionnantes flammes blanches surgirent et carbonisèrent les fomoris et l'un des loups, qui avaient eut les tripes de tenter de s'en prendre à lui... une dernière tentative...

Cette attaque fut la toute dernière, l'ultime, et les derniers survivants se ruèrent pour tenter de fuir. Les mages avaient été trop forts... beaucoup trop... pourtant, un temps, ils avaient cru l'emporter.... et cela aurait sans doute été le cas si les renforts avaient pu arriver.

Pendant que les derniers survivants étaient massacrés ou s'enfuyaient, les magi purent souffler un peu se se rendre compte de ce qu'il s'était passé. Certes, ils avaient remporté l'affrontement, Dieu savait comment, mais Marnhull avait beaucoup souffert.....
La vallée aussi avait souffert, mais rien d'irréparable en quelques jours, heureusement. Les champs n'avaient pas été travaillé depuis deux mois, de toute façon.... Mais rien d'irrécupérable là non plus.


Une nouvelle fois, la corne étrange sonna et on commença à entendre des galops. Depuis sa position, Angus put voir sans problème la colonne de cavaliers rutilants progresser sur les corps des fomoris, suivis de troupes à pieds tout aussi impressionnantes dans des armures trop brillantes pour être naturelles.

En tête de la colonne de cavaliers, deux hommes. L'un d'eux, plus âgé avait les yeux violets, de longs cheveux argentés avec de fin fils aussi blancs que la neige. Son équipement ne laissait aucun doute sur son rang royal.
L'autre homme, plus jeune et plus robuste portait la fameuse bannière bleu marqué du soleil brodé de fils d'or et de nuages brodés de fils d'argent.

Au moment où le duo de cavalier s'immobilisaient devant le groupe des Magi, les dernières flammes d'Albus disparurent, dévoilant l'homme, totalement nu... ce qui ne semblait pas choquer outre mesure la haute personnalité qui toisaient les magi du haut de sa monture.
Le porteur de bannière prit alors la parole.

-Sa Majesté Oberon, Haut Roi de la Féérie de Bretagne, Seigneur des Saisons, Grand Commandeur de armées féériques, gardien des traditions et lieux sacrés, salut l'assemblée des mages.

Oberon, hocha la tête puis prit la parole. Sa voix était riche et profonde, la voix d'un roi, à n'en pas douter. Son regard se posa sur chacun d'eux, l'un après l'autre, les évaluant, les toisant avec une petite pointe de mépris hautain.

-Nous avons traqué cette armée depuis que nous l'avons croisé dans les terres au Nord, avant la Forêt de Cyliddon. Le temps que nous arrivions sur ses arrières et nous étions ici. Ils marchaient comme si le Diable était après eux...

Tighearnan s'avance puis met un genou a terre en signe de salut respectueux Oberon. Il se redresse ensuite prend la parole.


- Une diablesse plutôt, Elle a disparu il y a quelques instants ainsi que Morrigan qui nous accompagnait en ces terres.

Albus après un signe de tète au roi en guise de salut lui dit : "Ils ont rencontrer les flammes del'enfer en arrivant en ces lieux au moins."

La nudité d'Albus ne le gênait absolument pas il avait déjà eu recours à son pouvoir et il était déjà heureux de ne pas avoir tuer un de ces camarades après tout se transformer en torche humaine n'avait rien de prudent.

C'est dans ces circonstances qu'il n'avait pas juger bon je se prosterner comme tigh que de plus ridicule qu'un magus à genoux tout nu.

Et en un chuchotement pas vraiment convaincant à l'adresse de Tigh : "Et c'est DAME Morrigan." dit Albus en souriant à l'inverse de se qu'il venait de vivre il ne voulait pas que cela gâche son humour parfois peut être un peu déplacer.

S'avançant légèrement vers Oberon Albus demanda à celui-ci : " Pourrais-je seulement vous poser une question Sire, Savez vous pourquoi cette horde se dirigeait par ici ? Cela aurait-il un lien avec l'ouverture de la maison de Merlin à notre arrivée ?

Car votre arrivée nous aurais aider comme vous pouvez le constater nous avons bien failli mourir ici ainsi que les villageois sans compter comme le précisait mon ami que semble t-il la chef habillée tout de noir à réussi à contrer la fée Morrigan et à la kidnapper sans que nous puissions rien n'y faire."

Voyant les regards fuyant de certains le mage ne pu s'empêcher d'oser demander une cape qu'il pourrait se vêtir au roi, "Ca pourrait en choquer certains" dit t'il sur le ton de la confidence.

Au moment où Morrigan avait disparu avec la femme en noir, Eldrid avait hurlé sa détresse et sa colère, tombant à genou devant le reste des fées médusées. Des larmes coulaient sur ses joues lorsque Obéron fit son apparition. Elle se releva, tout en jetant des regards où sa marraine se trouvait quelques secondes plus tôt, au cas où...

Elle s'agenouilla

- Messire Obéron...

A la vue des larmes d'Eldrid, Albus alla prés d'elle afin de l'aider et la soutenir.

Eldrid enfouit son visage dans le creux de l'épaule d'Albus et resta silencieuse.

Le Roi Oberon écouta chacun des deux magi, ne semblant pas comprendre en quoi la nudité de l'un d'eux pouvait poser soucis ? N'y avait-il pas des peuplades, au Nord, qui se battaient nus le corps couverts de peintures bleues ?

A moins qu'il n'aient déjà disparut... les mortels allaient et venaient à un rythme tellement soutenu...

Mais à l'annonce de la disparition de Morrigan et de l'ouverture de la demeure de Merlin, le regard du Roi devint froid et distant.

-Merlin a été longtemps l'ennemi de notre peuple... mais ces temps là sont lointains. Morrigan a combattu dans cette guerre, avec d'autres, d'ailleurs. Je ne sais qui est cette personne que vous appelé "Dame en noir", mais si elle mène les troupes ennemies, ce n'est pas notre alliée.... et vous non plus.

Il se redressa en selle.

-Le peuple de la faérie n'interviendra pas dans vos affaires si vous n'intervenez pas dans les siennes. Quant à Morrigan, si jamais elle revenait, dites lui que je l'attends pour parler...

Il fit signe à son porte-bannière de se préparer à repartir.

-Cette terre sera considérée comme sous votre responsabilité. Si jamais une fae venaient à y souffrir, alors nous serions en guerre....

Et le Roi quitta les magi pour retourner à sa troupe qui s'éloignait déjà.

- Aucune Fae ne sera blessé en ces terres tant que j y aurais mon mot a dire. Et si cela devait se produire il aurait a en répondre aupres de moi bien avant vous. J en fait le serment en tant que fils de Morrigan.

Et avant d'être hors de portée, Oberon lança...

-Ce n'est pas au fils de Morrigan que je m'adresse... car il n'y a ici que des mages et des mortels !

Et il rejoignit finalement ses hommes.

Eleazar, ayant prit un coup d'épée sans gravité, se sépara de sa Chlamyde* pour la proposer à Albus pour couvrir sa nudité.

-Bien... que faisons-nous, maintenant ?

* : C'est le manteau qu'on voit dans les icônes et représentation byzantines.

"Bah la maintenant j'ai bien envie d'envoyer chier un roi ou deux car les guerres moi je les termine" Dit Albus bien assez fort pour que la troupe sur le départ puisse l'entendre.

"Et toi Tigh je suis dans le regret de te dire qu'il va falloir que tu choisisse ou va ton allégeance car de belle parole et des promesses faite un peu trop vite pourront te poser problème. Si une fae est bléssé tu pense qu'il est en ton devoir et en ton droit de rendre justice surtout si c'est un magus.
Je crois bien que non il y a un tribunal pour ca donc souvient toi bien d'une chose ne prete pas trop vite serment au peuple fearique car celui qui t'a adoptée me semble t'il est celui de l'ordre quand tu vient d'etre rejeter par l'autre pour la deuxieme fois."

Il n'était vraiment pas l'heure pour Albus d'etre conciliant.

Albus n'était pas de bonne humeur déjà la perpective d'avoir mis sa vie en jeu n'aidant pas mais dans une guerre de territoire entre un ennemi qui kidnappait l'un des membre de son groupe et un peuple qui se fichait d'eux meme quand c'est une de leurs représentente qui avait disparu.

Il n'aimait vraiment pas etre snober de la sorte surtout avec un message a transmettre et un ultimatum au cul.

Et Eldrid dans tout ca non il n'était vraiment pas d'humeur à supporter tout ca.

"Merci Eleazar." dit Albus plein de gratitude.

"Bon ce que nous pouvons faire dans un premier temps est de nous organiser au sein du village et de les aider le mieux que nous pouvons à preparer une meilleur défense car nous sommes fatigué et meme blesser pour certain.
Je ne pense pas que nous pourrions de suite partir à la recherche de Morrigan dans de tel circonstance ni que ca soit prudent d'ailleurs.

Eldrid tu pense pouvoir mener tes troupes pour partir en eclaireur dans les environs ou tu prefere nous aider à la défense?" Albus essaya d'eveiller la guerriere en lui proposant des solutions pour lui occuper l'esprit.

Albus se dirigea donc vers le village pour voir ce qu'il pouvait faire pour aider acompagner de ces grogs et peut etre d'Eldrid il préféra lui laisser le choix et le temps de la reflexion.


"Et bordel de merde ou est Uro quand on a besoin de lui ?" dit Albus en marchant après avoir remarquer son absence.

Eldrid se détacha d'Albus,le laissant tranquillement exprimer sa colère. 


- Obéron n'est pas de la même faction que Morrigan, je comprends quelque part qu'il ne veuille pas plus s'exposer que cela pour elle. C'est un arriviste chez eux, je crois. Quant à ma Reine, je ne sais même pas où commencer à chercher. 

Elle poussa un cri et jeta un truc, n'importe quoi mais pour calmer sa rage. 


- Agna ... que dois-je faire?

La silhouette pâle et plus maladive que jamais flottait à quelques pas du sol, prenant un aspect fantomatique plutôt effrayant.

-Je ne sais, Eldrid... je ne sais ce qu'il vient de se produire, qui était la Dame en noir, ni pourquoi Sa Majesté a voulu l'affronter seule... je ne sais pas... Elle était bizarre, ces derniers jours.

Elle secoua la tête.

-je crois qu'il vaut mieux que j'aille me renseigner... Reste en sécurité, Sa Majesté n'aurait pas aimé que tu te mette en danger.

Elle lui glissa une plume de corbeau blanc, son symbole.

-Il te permettra de m'appeler si tu en éprouve le besoin.

Puis elle se retourna vers Albus, le regard froid et triste.

-Je te la confie, mortel. Veille sur elle, je te le demande. Je sais que tu la comprends et que tu la respecte... Vous avez plus en commun que je n'en aurai jamais avec vous. Soyez prudents et préparés à chaque fois que vous quittez cette vallée, car il y a des choses, au delà, des choses qui nous dépassent encore...

Elle s'inclina doucement.

Eldrid prit la Banshee dans ses bras, la serrant fort et l'embrassant avant de la laisser partir. 


- Merci pour tout mon amie. je ne t'oublierai jamais et j'espère te revoir bientôt. Si tu la retrouve, viens me chercher, je veux venir avec toi pour l'aider. 

Elle alla ensuite se mettre contre Albus, prenant son bras et posant sa tête sur son épaule.

Etrangement les paroles de la banshee calma légèrement Albus et celui-ci hocha la tête en signe d'acceptation à la demande qui vient de lui être faite.

Mais c'est avec le signe d'affection de la guerrière qu'Albus se calma.

Ainsi donc le voila parti pour le village en contre bas.

Tighearnan secoue la tête d'un air las, il emboita le pas à Albus, bien décidé à faire entendre ce qu'il avait à dire.

- Je ne me trompe pas d'allégeance, Quiconque s'en prend à une Fae en ces terres, s'en prend aussi à nous. Contre qui crois tu qu'Obéron se tournera pour demander des comptes si cela arrive? Il l'a dit, pour lui nous sommes responsables de ces terres et de ce qui s'y passe. En conséquence, toute attaque menée contre une Fae en ces terres l'est tout autant contre nous et un mage qui s'en prendrait à des Faes nous porterait préjudice. Ce sera donc à nous de nous défendre et d'apporter la justice. Nous pourrions même déclencher une marche des magiciens si besoin est. Nous serions dans notre bon droit, nous défendrions nos terres, des terres que nous on concédé sans trop de soucis une cour féérique.

- Il est par conséquent très important d'envoyer une missive au Quaesitor de ce Tribunal que nous avons, à la demande de la Cour d'Obéron, pour devoir de protéger les êtres féériques en ces terres et que par conséquent toute attaque à l'encontre de l'un d'entre eux est également une attaque contre nous.

Tighearnan serre le poing et respire profondément, se calmant probablement.

- J'ai suivi mon éducation de mage comme vous tous mais j'ai également vécu chez les êtres féériques. Je n'ai pas l'intention de renier l'un ou l'autre et cela n'est pas nécessaire. Tout comme revendiquer son statut de mage n'implique pas forcément de se défier des êtres féériques.

- Quand au village, nous devons parler au chef et voir ce qu'il accepterait. Dans l'état actuel des choses, il est prouvé que son village n'est pas défendable contre une troupe comme celle que nous devons affronter, même en ne comptant que le premier contingent, le village aurait été réduit ensemble. Nous avons la montagne, une zone cultivable et je pense de la place pour les abriter en cas de besoin, je ne parle bien sur pas de manière permanent mais en cas d'attaque. De plus, dés que l'Aegis sera posé beaucoup de créature ne pourront même pas pénétrer sur les flancs de la montagne.

- Mais bien sur, c'est à nous tous de décider si nous leur faisons cette proposition et de toute façon à eux dans ce cas, de l'accepter ou non.

Note d'édition a écrit:
Voilà, j'ai édité mon post,tu ne metteras pas un vent à Tighearnan mon cher Albus. Désolé. C'est aussi RP

Liam s'approche doucement se grattant la tête d'un air un peu embêté... Son attitude contraste avec son état et son apparence de guerrier. Un énorme bouclier, une armure d'écaille faite pour la guerre, le marteau de guerre accroché dans son dos et la masse au coté. Mais ce qui surprend c'est surtout sa taille. Liam est immense, atteignant les sept à huit pieds de haut.

- Bonjour.. Heu, vous allez bien? Je me demandais, vous venez de quelle alliance? Je les croyais toutes détruites et les mages de l'Ordre d'Hermes mort...

Eléazar hocha la tête.

-C'est pire que ça, la villaga a beaucoup souffert de l'attaque, et je pense qu'il y a beaucoup de monde qui n'aura plus de toit ce soir.

Il soupira.

- Il y a la place autour de la villa, de les reloger, je pense... un certain nombre d'entre eux, en tout cas. Notre alliance aura besoin de serviteurs... et si nous parvenions à avoir un accord avec le Chef Ælric, nous aurions accès à des terres, des occasions de gains financiers pour l'Alliance... mais aussi pour le peuple...

Quand Liam vint se présenter, Eleazar le salua poliment.

-Nous n'avons pas encore vraiment d'alliance, elle n'a pas été entièrement établie, en fait. Certains d'entre nous viennent du Continent suite à une demande du grand Tribuanl, les autres se sont greffé à ce groupe.. peut-être que certains repartiront, mais je pense que la majorité restera.

Il sourit.